Dionysos Festival les Vieilles Charrues Carhaix dimanche 23 juillet 2006

Dionysos Festival les Vieilles Charrues Carhaix dimanche 23 juillet 2006

mots-clefs – tags : groupe français, chanson française, Mathias Malzieu, auteur compositeur, Babet, Jedi, Carhaix, scène Kerouac, charrues06

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Description

Je connais Dionysos depuis qu’ils sont tout petits. Je les ai vu grandir, depuis leur début, mais j’ai longtemps attendu avant de les voir sur scène. La première fois, en 2002 au Vauban, ça a été un choc et les fois suivantes j’ai eu l’impression d’être dans une spirale de surenchère, comme si le principal intérêt de Dionysos sur une scène ne se résumait qu’au slam de Mathias dans le public, alors que la discographie du groupe recèle de perles et de bijoux, de « Haiku » et sa « coccinelle » au merveilleux « western sous la neige » et son « coiffeur d’oiseaux », ses « don diego 2000 », « déguisé en pas moi », l’ébouriffé « Mc Enroe’s poetry » et le tubuesque « song for jedi » qui a permis au groupe d’accéder à une reconnaissance largement méritée. N’empêche, la prestation démesurée de Mathias aux Victoires de la musique m’avait salement agacé et le slam au festival Halloween m’avait foutu une sale trouille. Ce soir Mathias et ses potes remettent le couvert devant le public des Charrues et à peine le premier riff a-t-il sonné que sur scène ça saute et ça pogotte dans tous les sens, mais jamais au détriment de ce putain de son qui n’appartient qu’à eux. Ce soir Mathias va encore me faire peur, il saute comme un cabri, escalade le décor, invective le public, tombe la veste et la cravate (accessoires très temporaires dans un concert dionysien). Dionysos nous sert une version déjantée de « l’homme qui pondait des oeufs » (extrait de « monsters in love ») et là encore Mathias fait le show sous l’oeil amusé et éberlué de Babeth. Voilà, Dionysos ne change pas, c’est toujours la même bande de p’tits drougs allumés, un gang emmené par un Peter Pan et une fée clochette speedés à l’ultra moloko synthemesc. Sur scène ils demeurent aussi imprévisibles que talentueux. Et là vous me dites ? Putain de concert, évidemment.