Description
Ce qui suit un concert des Wampas, c’est encore les Wampas ! C’est la problématique que les organisateurs de Berthe’home ont dû se poser quand ils ont réfléchi à la façon de conclure en beauté cette première édition du festival. Pas facile, à vrai dire. Continuer la nuit avec la même énergie, garder le même impact, c’était pas évident. Avec DJ Missill le pari était d’imposer une tchatche, une ligne musicale radicalement opposée. D’autant que cette fille est totalement atypique dans le milieu de la nuit. Graphiste, graffeuse, DJ, cette fille est sanguine, bouillonnante, on la sent animée d’un feu de création, elle manipule, mixe, torture le son, les sons. Je me suis laissé dire que la belle en avait laissé plus d’un sur le cul aux Transmusicales de Rennes, alors ce soir, cette nuit de Bertheaume est à elle, n’appartient qu’à elle. Pas évidente à shooter, la Miss bouge beaucoup sur des éclairages souvent borderlines ou carrément explosés, façon strob. Alors quand le capteur accepte de saisir l’instant, l’image se fige sur une regard, une attitude, une énergie résolument positive. Dans le public, on frôle la transe orgasmique et sous la voûte céleste même les étoiles semblent briller un peu plus fort. Pour les beaux yeux de Missill…
