Description
Photos du concert de Aya Nakamura au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Glenmor, le vendredi 14 juillet 2023 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Aya Nakamura ne laisse pas le public indifférent. D’aucuns la détestent, la trouvent hautaine, distante, disent d’elle qu’elle est une diva. Et alors ? Est-ce qu’on reprochait à Barbara ou à Maria Callas de se comporter comme des divas ? Certes non. Mais aucune d’entre elles n’étaient nées à Bamako et n’avaient un physique assumé. Les critiques que cette artiste peut recevoir ont tendance à me faire sortir de mes gonds. Ici on est dans le registre de la haine ordinaire, les rancœurs crasses de bas étage. Quand une chanteuse sur le retour et en mal de buzz décrit Aya Nakamura comme, je cite, « un produit aberrant » on touche le fond du mépris.
Car Aya Nakamura ne se contente pas de squatter les charts français ou de remplir trois fois Bercy. Elle cartonne aussi au niveau planétaire, désignée artiste francophone de l’année en 2021 par le magazine Forbes, excusez du peu. C’est encore elle qui pulvérise tous les records, 940 millions de vues du titre Djadja sur Youtube, quand l’album Nakamura franchit la barre du milliard de streams sur Spotify. Jusqu’à s’offrir des collaborations prestigieuses avec Balenciaga, Lancôme. Bref. Aya Nakamura est une icône et pour un photographe c’est un privilège de l’avoir dans son viseur. Pour moi, c’est la seconde fois, après sa prestation sur la scène Kerouac en 2019. Quatre ans ont passé, Aya Nakamura a désormais une aura et un charisme incontestables. Il me revient en mémoire la confession d’une artiste qui disait ceci . « Vous croyez que je suis une diva ? Bon, OK. Je suis une diva. » Elle s’appelait Aretha Franklin.