Cali Festival les Vieilles Charrues Carhaix samedi 22 juillet 2006

Cali Festival les Vieilles Charrues Carhaix samedi 22 juillet 2006

mots-clefs – tags : caliciuri, chanson française, carhaix, violon, guitare, girls, charrues06, scène glenmor

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Description

N’y allons pas par quatre chemins, c’est pas le genre de la maison. Résumé des épisodes précédents, vite fait. Cali au Vauban, puis Cali au Run ar Puñs. Deux claques, un aller et retour. Le genre de concert qui te sonne, te laisse KO, un coup au ventre, une claque dans la gueule. Dans la foulée, quelques mois plus tard, Cali aux Charrues. En larmes et nous avec lui. L’amour parfait , comme le titre de son album. La maison de disques pensait en vendre dix mille. Il s’en est écoulé cinq cent mille. Alors vite, tranformer l’essai, sortir un second album dans l’urgence. Et il y a eu « menteur » le disque bien nommé. L’image du petit garçon de Perpignan au regard clair et au sourire éclatant s’efface doucement pour laisser place à une nouvelle icône de la chanson française. L’album ne m’a pas convaincu, ce qui a suivi sur scène non plus et encore moins la pitoyable et dérisoire prestation aux Victoires de la musique. Il paraît que pour « menteur » Cali avait écrit trente quatre chansons. Des mélodies et des textes aussi improbables que « et toi qu’est-ce que tu ferais si on t’annonçait la fin du monde pour dans dix minutes » (sic). Pas bon feeling. Cali a fait dans la facilité et aucune voix ne s’est élevée pour le lui dire. Mais qu’importe, voilà Cali sur la scène des Charrues, arrivée théâtrale – il faut ce qu’il faut – complicité affichée avec ses zicos et là, maintenant, face au public, face à son public, Cali saute, exulte, savoure, livre en pâture aux photographes la mimique qui va bien, les yeux équarquillés, la posture christique. Images pieuses, Cali le magnifique, généreux et tutti quanti. C’est pas que je n’y crois plus, j’y crois moins, comme je crois moins en Mathias Malzieu et ses pitreries dionysiennes, on y reviendra (demain)… Tout cela confine au grotesque, comme ce slam dans le public, figure désormais imposée ou pire cette folle course à travers le public. Cali n’est plus de mon monde à moins que ça ne soit l’inverse. J’ai décroché et j’ai tourné les talons, laissant Cali à son triomphe. Il me reste quelques clichés, souvenirs du temps qui passe et qui ne reviendra pas…