Cali Alizé Guipavas samedi 21 janvier 2006

Cali Alizé Guipavas 21 janvier 2006

mots-clefs – tags : caliciuri, chanson française, violon, guitare

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Description

J’aime beaucoup Cali. En général, si je commence à écrire comme ça, c’est juste pour justifier l’acidité de ma plume que je sens poindre dans mes doigts. Non c’est vrai quoi, Cali je connais, vous pouvez vérifier. J’ai croisé son chemin à au moins trois reprises (Vauban, Run ar Puñs, Charrues), lors de sa fulgurante ascension vers les sommets des charts. J’ai connu le Cali anonyme, tendre comme un chamalow, en pleurs après sa presta aux Charrues. Cali le magnifique. Et puis il y a eu le second album et là j’ai été moins convaincu. Alors ce soir à l’Alizé, comme au poker (menteur) je demande d’abord à voir. Cali arrive sur scène et nous fait du Cali. Bras tendus, de l’amour plein les yeux. Sur scène, aucun doute possible, le gars de Perpignan assure, fait le show. Dans le public, les midinettes en débardeur, pantalon taille basse et string rose apparent de rigueur frôlent l’extase orgasmique. Mouais… Quand Cali évoque son grand-père, le poing levé, no pasaran et qu’en retour il obtient des coeurs à deux mains ma cousine, des regards mouillés et des brassées de Cali je t’aime, on nage en plein paradoxe culturel. A part ça, aucune équivoque possible. Cali mouille et trempe la chemise, se donne sans retenue, comme un diablotin hors de sa boîte. Cali a tout trouvé, la gloire, le succès, le public et on est content pour lui. En chemin, il a peut être égaré un soupçon, une petite lueur d’authentique et de candeur comme celle qu’on retrouve dans le regard des petits garçons qui scrutent l’horizon, les poings sur les hanches, rêvant d’ailleurs et de jours meilleurs. Peut-être Cali a-t-il grandi. Et c’est bien dommage.