Description
Photos du concert de Orange blossom au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Grall, le jeudi 13 juillet 2023 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Petit rappel étymologique du mot photographie, si vous ne le savez pas déjà. Ce mot vient du grec, photos qui signifie lumière et graphein qui signifie écrire, dessiner. Donc, la lumière est un ingrédient définitivement essentiel de la photographie. Pas de lumière ? En clair (si j’ose dire) vous êtes aux fraises. Autant vous dire que le premier truc que je regarde en arrivant sur un concert, c’est le lighteux, derrière sa console lumière. Car mon job dépend essentiellement de lui, de sa capacité à m’offrir de belles lumières. J’avais entendu parler de la construction, que dis-je ? De la sculpture lumineuse et des machines imaginées par François Delarozière pour le groupe nantais Orange Blossom. Il me tardait de voir, j’ai vu. Et je suis sorti du pit de la scène Grall des myriades d’étoiles plein les yeux et du velours plein les oreilles.
Ici les machines lumière font partie intégrante du spectacle d’Orange Blossom, car oui, il s’agit d’un spectacle. Deux robots lumière encadrent Hend Ahmed, la chanteuse d’Orange blossom. Entre elle et les machines, il existe une étrange complicité. Elle les regarde, semble communiquer avec elles, les apprivoise, les séduit. On est littéralement hapés, à la fois ensorcelés par la voix de Hend Ahmed, de la partition musicale et de la magnificence des lumières. Pour un photographe, c’est du caviar. Dans le viseur de mon Nikon, je vois passer les images que je capture comme des papillons dociles. Mais il est temps et je dois déjà quitter le pit, à regret, enivré par les parfums suaves des fleurs d’oranger…
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