David Crozon Espace Vauban jeudi 12 octobre 2006

David Crozon Espace Vauban jeudi 12 octobre 2006

mots-clefs – tags : chanteur français, auteur compositeur, pop rock, Bruno Leroux, Brest

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Description

Photos du concert de David Crozon

Au Cabaret Vauban Brest, le jeudi 12 octobre 2006 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.

Ce soir David Crozon est en première partie de Miossec et c’est déjà une excellente raison de tendre une oreille, qui je l’avoue a été distraite dans les premières minutes du set, étonnée, puis excitée et au final interloquée devant la qualité du set que nous ont fourni les musiciens du combo brestois. Oui, oui, vous avez bien lu. Et là vous me dites… Alors ? Qu’est-ce qui a changé chez David Crozon ? Quelle mouche l’a donc piqué, lui le longiligne dandy du début du monde ? Observez-le, il y a une lueur qui brille dans son regard, quelque chose d’assurément nouveau. David égraine ses titres, s’interrompt, sourit, y va de sa petite histoire sur sa femme qui l’a quitté pour partir avec un mec du CNRS – « un type très bien et je n’ai rien contre les chercheurs du CNRS ». Le public du Vauban se marre et ça, c’est vraiment un signe qui ne trompe pas. Et puis il y a autre chose, il y a le son, une putain de qualité de son avec des zicos qui tiennent le haut du pavé à commencer par Bruno Leroux (ex-Miossec, ex-Locataires) qui décidément tient le manche avec une virtuosité qu’on a eu un peu trop tendance à oublier. Et quand les David Crozon reprennent les Kinks on n’en doute plus une seconde : ils ont bien bossé et le résultat s’entend, dans un climat de complicité qui fait plaisir à voir. Ce qui suit est à la hauteur des espérances, des titres qui font papa-pada, qui donnent envie de bouger son cul et qui au final donnent le sourire. Avec des textes drôles et des mélodies qui restent vous trotter dans la tête, David Crozon, entre cynisme aimable et véritable désinvolture fait immanquablement penser à un autre dandy de la french touch, Jacques Dutronc. Cette fois ça y est. David Crozon nous a trouvé et on n’est pas prêts de le lâcher. Classieux.

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