Description
Photos du concert de Tramhaus au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Gwernig, le jeudi 13 juillet 2023 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
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Passer de la pop sautillante et sucrée de Pierre de Maere, à l’énergie brute, voire brutale du registre post punk de Tramhaus, c’est le choc thermique assuré. C’est aussi pour ça que j’aime les Charrues et son melting pot de genres, même si, depuis quelques années, le rock n’est plus aussi présent qu’il le fut par le passé. Comme disait la pub Pespi Co. au milieu des années 80 « The choice of a new generation ». Alors, quand la prog des Charrues nous propose une pépite comme Tramhaus, on ne dit pas non. L’enfant du rock que je suis resté est toujours prêt à monter le son, pousser le potard en zone rouge, pour un bon décalaminage des esgourdes.
Les kids de Rotterdam investissent la scène Gwernig et dès les premiers accords, on sait que ça va taper fort, tout en restant raisonnable. Avec la coupe mulet de Lukas Jansen au chant, on est certes loin des looks hirsutes des punks seventies, mais on s’en fout, ça envoie. Avec une presta énergique comme celle des hollandais de Tramhaus, on se consolera d’avoir dû zapper, à deux reprises aux Vieilles Charrues, tant les irlandais de Fontaines DC que les suédois de Viagra Boys. En attendant la promesse de Idles, de Blur ou des inénarrables Red hot chili peppers. Encore une fois, la prophétie, on ne peut plus juste, du vieux Neil me revient en mémoire. Hey, hey, my, my…
