Silly boy blue Festival des Vieilles Charrues jeudi 13 juillet 2023

Silly boy blue Festival des Vieilles Charrues jeudi 13 juillet 2023

mots-clefs – tags : artiste française, née Ana Benabdelkarim à Nantes en 1996, chant, claviers, percussions, ex membre du groupe Pégase, pop rock, girls rock, putain de concert, vieilles charrues, scène grall, charrues23, 2023

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Description

Photos du concert de Silly boy blue au Festival des Vieilles Charrues

Sur la scène Grall, le jeudi 13 juillet 2023 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.

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Ne me demandez pas à quel moment j’ai découvert Silly boy blue, je ne sais plus. Ce que je sais, c’est que le bien nommé The fight a déboulé dans ma playlist et que j’en ai été sidéré. Ce titre, c’était tout ce que j’aime. Des envolées frôlant le lyrisme, une voix perchée venue d’ailleurs, de ces chansons qui vous pénètrent, de ces voix qui vous transpercent. Je crois que je n’avais pas vécu un choc musical d’une telle intensité depuis un bail. Silly boy blue. Quelle drôle d’idée que d’emprunter à Bowie son nom de scène. Je n’ai pas vraiment cherché à savoir qui se cachait derrière ce nom, j’attendais seulement la rencontre, en live. Et en attendant ce moment, j’ai écouté The fight en boucle, entre autres.

Ainsi donc c’est elle, Silly boy blue. Je la vois investir la scène Grall, qui au fil de mes éditions des Vieilles Charrues, devient une de mes scènes de prédilection. Il y a des photographes dans le pit, mais pas trop. Il n’y a pas de limitation photo, on peut donc respirer, prendre son temps, observer, jauger, même s’il ne me faudra pas vraiment beaucoup de temps pour réaliser que les images sont déjà dans la boîte. Ce que je vois dans le viseur de mon Z9 me confirme les sensations ressenties à l’écoute de Eternal lover. Cette fille, c’est un calibre, un pur talent et il faudra compter sur elle dans les années à venir. Sentiment partagé sur scène, elle envoie une énergie communicative qui fait vibrer les gens. Je regarde ma montre, je sais que je vais devoir quitter le pit pour continuer mon travail. Un dernier regard, encore un cliché, un dernier baiser volé et, comme Miossec, je m’en vais, bien avant l’heure.

À peine sorti de la fosse, je suis rattrapé par les premiers accords de The fight. You can’t fight forever for the feels, on ne saurait mieux dire. Le karma, en somme, me dit qu’il faut que je retourne au combat et finalement, je vais y rester jusqu’à la fin du temps réglementaire. Et les autres concerts ? Comme disait Sartre, l’enfer c’est les autres. L’enfer attendra. Ah ! Une dernière chose. Comment dit-on déjà sur Cinquième nuit ? Oui, voilà, c’est ça. Putain de concert.

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