L’impératrice Festival des Vieilles Charrues jeudi 11 juillet 2024

L’impératrice Festival des Vieilles Charrues jeudi 11 juillet 2024

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Description

Photos du concert de L’impératrice au Festival des Vieilles Charrues

Sur la scène Kerouac, le jeudi 11 juillet 2024 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.

Les instructions aux photographes, émanant des productions, ne manquent parfois pas de piquant. J’en ai vu passer, des vertes et des pas mûres, depuis une vingtaine d’années, même si l’ingérence des producteurs ou des managements est de plus en plus pressante depuis une dizaine d’années. Entre ceux qui limitent la prise de vue de manière drastique, profil droit uniquement, pas de photo sans le chapeau, photo côté jardin uniquement, voire photo à partir du public et personne dans le pit, trois premiers titres sans flash, short list, … Le métier de photographe en concert n’est pas une sinécure. Pour le concert de L’impératrice, les consignes étaient on ne peut plus claires. Il fallait photographier le groupe dans son ensemble, comprendre sans privilégier la front girl.

Demander à un photographe de ne pas focaliser sur Flore Benguigui, c’est comme demander de photographier Paris sans la Tour Eiffel ou Brest sans le Pont de Recouvrance. Parce que moi, quand j’arrive dans le pit de Kerouac, je ne vois qu’elle, c’est comme ça, faut faire avec. Sans même évoquer qu’avant que Flore n’incarne l’impératrice, elle a été chanteuse de jazz et croyez-moi, il est des voix qui ne (me) trompent pas. Une voix, un groove. C’est ce qui fait tout l’intérêt de L’impératrice. Quant à l’habillage, ce look rétro néo futuriste, avec les petites lumières qui s’allument et les costumes tout droit sortis d’une série américaine des sixties, no offense, c’est un brin too much. Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse…

Reste cette lueur dans le regard et cette voix profonde et suave. Encore une fois, pardon. Je n’ai vu qu’elle.

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