Description
Photos du concert de Hoshi au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Glenmor, le vendredi 12 juillet 2024 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Je photographie Hoshi, de loin, scène Glenmor. De loin ? Oui, de loin. La production ou le management – que sais-je ? – ont interdit l’accès au pit pour les photographes. Alors je les vois se disperser ici et là dans la foule, comme des âmes en peine, pour tenter de capturer une image. Étrange décision que celle d’interdire les photographes dans la fosse, car ce n’est pas l’assurance d’obtenir les meilleures images, mais encore une fois, qu’importe. Quand on connaît le parcours semé d’embûches de cette artiste, quand on se souvient des navrantes polémiques dont elle a pu faire l’objet, on ne s’étonne pas, finalement, de cette décision des plus radicales. Hoshi – étoile en japonais – chaussée de ses platform shoes, habillée de la tête aux pieds du logo de son nouvel album, dont le titre est même tatoué sur ses jambes. Cœur parapluie, tout un symbole tant cette artiste a dû se protéger des innombrables attaques viles dont elle a fait l’objet.
Hoshi est sur scène et elle a dans la voix cette fêlure, cette fragilité touchante, comme une blessure qui ne semble pas décidée à jamais cicatriser. En écoutant Hoshi chanter et au moment de repartir, je repense à cette phrase d’Henri Calet. « Il faut se quitter déjà ? Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes.«
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