Description
Photos du concert de Etienne Daho
À Brest Arena, production TS2 Fimalac et Diogène Productions le jeudi 16 novembre 2023 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Daho Show, Brest Arena. Je ne vais pas vous mentir, lorsque j’ai eu connaissance de la tournée d’Étienne Daho dans des salles de calibre king size, j’ai eu peur, très peur. Est-ce que des salles de la taille de Brest Arena convenaient à l’univers de Daho, à sa relation quasi fusionnelle avec son public ? La tournée « Tirer la nuit sur les étoiles » s’annonçait et les premiers échos étaient déjà très positifs. Mais quand même, hein ? Après l’Olympia, Pleyel et – je cite Étienne – leur « proximité agréable », s’attaquer à une tournée des Zenith…
Étienne lui-même avait annoncé la couleur et « son envie de sortir de sa zone de confort et de vous embarquer ailleurs, pour vous offrir un show avec une énergie différente. » D’où le nom, Daho Show. En arrivant à Brest Arena, pour mon tout premier concert dans ce lieu, je vous avoue que j’étais un peu tendu. Les sourires de l’équipe Diogène et la vue du public venu remplir l’Arena m’ont vite rassuré. Premier concert d’ouverture – annoncé par Étienne Daho himself – et première divine surprise, avec la sublime Jade Vincent du groupe Unloved. Girls rock, j’aurai volontiers prolongé un peu ce moment.
Puis vient le moment tant attendu. La scène est habillée, enveloppée dans des projections vidéos, le son est parfait, le plan de feux est aussi puissant qu’élégant. La set list alterne entre titres légendaires, Le grand sommeil, Sortir ce soir, aux plus récents Le phare, Virus X. Le public, emporté dans un tourbillon, explose sur des florilèges tubuesques. Des heures hindoues, Mon manège à moi, le sublime Saudade, Des attractions désastre, Duel au soleil, … Ce soir, Étienne nous fait du très grand Daho, mais pouvait-il en être autrement ? Tirer la nuit sur les étoiles, en duo virtuel avec Vanessa Paradis, dansant, divine, sur les écrans géants, pour conlure le concert, que dire ? Le public est debout, Étienne revient pour Au commencement, un petit spleen d’Eden, mon album de (p)référence. Un Boyfriend et les premières notes d’Ouverture donnent le signal du départ. Pari gagné. Putain de concert. Il n’est pas de hasard, il est des rendez-vous, pas de coïncidence…
À la mémoire de Jacques Abalain.
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