Description
Photos du concert de Deus au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Kerouac, le vendredi 21 juillet 2006 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Les concerts c’est comme une boîte de chocolats, tu sais jamais sur quoi tu vas tomber. Tiens, prends dEUS par exemple. On peut pas dire que les belges aient jamais fait vibrer ma plume ni mes tympans. Il suffit de relire ma review du concert à Artrock pour s’en convaincre. Rien n’avait fait frissonner mon cortex, rien n’avait – je me cite et je me marre – « allumé cette indicible étincelle dans me tête qui fait d’un concert un grand moment ». Nib, niante, queude. Me voilà dans la fosse de Kerouac quand dEUS ouvre le feu et envoit un flot de décibels renversant. Le ton monte immédiatement d’un cran, le combo belge qui semble avoir bouffé du lion a décidé de tirer le premier. Au troisième titre, dEUS assène le désormais légendaire « Instant street » connu pour sa section instrumentale hallucinante. Le son monte encore, crescendo, à la façon d’un boléro, asséné et mené de main de maître par Tom Barman, totalement irradié, accroché au manche de sa stratocaster bleu horizon comme si sa vie en dépendait, saute de la scène, pour être encore un peu plus en phase avec le public. Et le titre se déroule alors, long et chaleureux, explosif comme un orgasme interminable. Énormissime, je suis scotché et le public des Charrues envoie une énorme ovation. Les groupes capables de donner une pareille perfection tant musicale et scénique se comptent sur les doigts d’une main et dEUS en fait partie. Putain de concert !