Description
Bertrand Belin a une gueule d’ange, une tronche de p’tit coeur à croquer (…) et quand il chante sa voix est placée façon velours, on dirait un crooner revenu des fifties, mais stop ! Je vous arrête tout de suite. Pour la voix de velours c’est ok, pour la gueule d’ange c’est à vous de voir (si j’ose dire). En revanche, côté textes et ambiance, Belin ça déménage. Bertrand nous embarque dans son monde à lui, avec des textes plein de drôlerie mâtinée de cynisme. Ce prince sans rire vous raconte des histoires de fous, comme l’histoire pathétique de ce petit garçon qui s’est fait manger la tête par un berger allemand et autres joyeusetés. Ça ressemble aux sales blagues de Villemin et le pire c’est que tout le monde se marre, le public du Run est bidonné. Comment fait-il Bertrand ? Tout seul en scène avec une guitare, il fait le show et met un son de fou. Ce type est une vraie révélation, un pur talent. Belin ? A croquer d’urgence…
