Description
Photos du concert de Bumcello au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Kerouac, le dimanche 23 juillet 2006 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Quand ces deux compères déboulent sur une scène, l’un, Cyril « bum », l’autre Vincent « cello », vous pouvez être sûr qu’il va se passer quelque chose. En revanche, ce que tout le monde ignore – à commencer par les deux protagonistes – c’est quand il va se passer quelque chose. Vous me suivez ? Je veux dire quand la cristallisation émotionnelle va-t-elle opérer, la fusion des sons, la magie de la musique ? Parce que, voyez-vous, avec Bumcello, rien n’est écrit par avance, tout n’est qu’improvisation et chaque concert est une pièce unique. C’est peut être pour cela qu’il est si difficile de retranscrire sur un disque l’émotion à fleur de peau ressentie pendant les concerts du duo. Que dire d’autre ? Que Vincent Ségal touche son violoncelle et en fait sortir des sons comme personne, à part peut-être Vincent Courtois, dans un registre plus jazz. Que le jeu de Cyril Atef à la batterie, aux percussions et aux bruits mélodieux en tout genre tient du génie, tout en simplicité apparente et en finesse. Chacun y va de son talent, mais lorsque les deux se rencontrent et dialoguent, ce qui sort de cette osmose, de cette générosité musicale tient du génie, tout simplement. Alors le public ressent la vibration qui parcourt la plaine et cette envie irrépressible qui envahit chacun de bouger sur le tempo de Bumcello. On sort exténué mais heureux de cette expérience musicale, expérience hors norme, voyage unique dont on a le sentiment d’avoir été un passager privilégié. Cyril, Vincent, merci. Putain de concert.