Description
Photos du concert de Zaoui au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Grall, le jeudi 11 juillet 2024 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Suite de mon voyage en terre inconnue, je quitte la scène Glenmor pour un retour scène Grall, avec Zaoui. Qui est Zaoui ? À dire vrai, je n’en sais rien. Mais comme avant chaque concert, j’essaie de me briefer un tant soit peu, histoire de savoir où je mets les pieds et où je pose mes oreilles (et accessoirement mon œil gauche). De Zaoui (Raphaël de son prénom) je sais seulement que le garçon a fait partie de feu Thérapie Taxi, passé aux Vieilles Charrues en 2018. Un groupe qui a splitté après huit années de bons et loyaux services, la chanteuse – Adé – ne se sentant plus en phase avec le projet, etc… De Thérapie Taxi on retiendra des titres aux textes profonds (si j’ose dire) dont l’inénarrable Salop(e) qui fit en son temps un passage éclair dans ma playliste Tidal et qui permit au groupe de signer sur un label. Mais revenons à notre mouton, Zaoui donc.
Une chose est sûre, le gars a vraiment l’air heureux d’être là, si j’en juge par ses larges sourires adressés sans retenue au public qui le lui rend bien, c’est déjà ça de pris. Sur scène, le son est très pêchu – tendance electro pop – l’enthousiasme et la joie d’être sur scène sont palpables, même si j’ai l’impression que Zaoui, en solo, a sensiblement effacé son côté provoc, comme pour mieux tourner la page de son précédent groupe. Les textes, signés Zaoui, sont une invitation au fun et au lâcher prise (« je veux qu’tu rides toute la nuit comme un surfer ») même si le côté sombre voire cynique n’est jamais très loin et toujours prêt à reprendre du service (« Je sais qu’l’amour du vice n’est plus tendance mais j’vais pas écarter les cuisses pour un succès »). Entre chant et slam, entre joie et noirceur, Zaoui pourrait bien trouver sa place, finalement. À suivre.