Description
Photos du concert de Zaho de Sagazan au Festival des Vieilles Charrues
Sur la scène Kerouac, le samedi 15 juillet 2023 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Je crois me souvenir que Zaho de Sagazan a commencé à squatter ma playlist à peu près au même moment que Silly boy blue. Et que j’ai été happé par le personnage, enfin plus exactement par la voix, le tempo, le phrasé. Vous savez, ce genre d’artiste qui, lorsque vous les découvrez, vous font cet effet là, de se dire mais qui est-elle et d’où vient-elle avec cette voix aussi singulière ? Et s’il n’y avait que la voix ! Non, il y a aussi les paroles, l’épaisseur du texte, la rondeur des mots. Je me souviens de la première écoute du single Les dormantes, j’avais été ébloui par tant de grâce vocale. Et puis d’autres titres se sont succédés, avec la même intensité. Les garçons, la synphonie des éclairs, … Toujours la même candeur, la même fausse naïveté et cette parfaite maîtrise des mots.
J’étais curieux de la voir, de capturer l’image de ce joli papillon que j’imaginais insaisissable. J’ai senti la tension des premiers instants lorsqu’on affronte le public des Vieilles Charrues et puis une fois ce moment passé, Zaho de Sagazan s’est libérée, magnifique, comme je l’avais imaginée. Singulière, attachante et un brin mystérieuse. Une grande artiste en devenir.