Description
Photos du concert de Da Silva au Festival Artrock
Sur la scène Poulain Corbion, le dimanche 4 juin 2006 par Hervé « harvey » LE GALL photographe Cinquième nuit.
Première (re)prise de contact avec Da Silva à la conférence de presse. Jeu du chat (Da Silva) et de la souris (la journaliste) pendant l’interview. La souris : « Comment ça vous vient vos textes ? Vous vous inspirez de votre vécu ? » Le chat : « ben euh… j’en sais trop rien moi… Vous savez je me prends pas le tête, j’écris quand ça vient, ça donne une chanson et après elle vit sa vie, la chanson… » Panique dans la souricière. Da Silva n’est pas un client facile. Il vous regarde de ses yeux ronds dans laquelle brûle un feu incandescent, alors évidemment quand la souris remet le couvert pour lui demander : « Vous préférez les petites salles ou les festivals » on sent que le matou fait le dos rond mais que ce genre de question bateau le gonfle prodigieusement. Et il a raison Manu. On s’en fout de savoir s’il s’est plus éclaté à Bourges qu’au Vauban (pour ma part j’ai ma petite idée mais bon…). Le concert de Da Silva ouvre sur les notes au xylophone de « Rien n’a vraiment changé ». Énorme clameur qui me surprend, je regarde le public qui réserve une ovation à Da Silva. En l’espace de quelques mois, Da Silva a trouvé son public, j’ai l’impression de revivre le parcours de Cali. Lorsque Da Silva propose un inédit, il suggère au public de lever les mains en l’air si le titre leur plait. A la fin du titre, c’est tout Poulain Corbion qui a les bras en l’air. Sensation de plaisir intense. Aucun doute possible. Da Silva est en train de devenir un vrai chanteur populaire, dans tout ce que ce terme a de beau et de noble. Chapeau Manu. Et à bientôt, au Vauban…
(une pensée pour Raphaël Chevalier qui avait délaissé son violon pour tenir la basse, ce soir-là)