Description
Babet ouvre la seconde journée des Charrues. Rapide coup d’oeil panoramique dans la salle, je repère quelques têtes enthousiastes déjà croisées dans les concerts de Dionysos où la demoiselle officie au chant et au violon. Il faut dire que Babet tient une place à part dans le coeur des fans de Dionysos, dont je suis, est-il bien utile de le rappeler, depuis les débuts du groupe. Alors quand Babet a annoncé sa volonté de tracer une route en solo, histoire de tenir vraiment le devant de la scène squatté, il faut bien l’avouer, par un Mathias Malzieu omniprésent, on a tous plus ou moins tendu l’oreille. Sur scène Babet est égale à elle-même, sauf que là, elle s’approprie évidemment tout l’espace. Cela dit, même avec ses mots, bon sang de Babet ne saurait mentir ! L’univers délirant de Dionysos n’est jamais bien loin et on s’amuse avec des locomotives au bout des doigts plus ou moins déguisé en pas moi. Quid des fans de Dionysos, alors ? Dès que Babet s’empare de son alto, ils rappliquent à grands pas et comme dans chaque concert du groupe, chacun y va de sa petite déclaration libidineuse. On clame haut et fort du « Babet, je t’aiiimeuh » ah ! c’est beau l’amour ! Babet sourit autant qu’elle bouge. Une reprise et un clin d’oeil avec « toute la pluie tombe sur moi » et la Miss tire sa révérence. Mais c’est sans compter sur le staff de fans qui la rappelle. Une chose est sûre. Babet se souviendra longtemps de son excellente prestation à cette première édition des Vieilles Charrues remettent le son. Et nous avec elle.
